Le distanciel s’est installé durablement dans le paysage de la formation professionnelle continue depuis maintenant trois ans et il fait partie entière des plans de formation des entreprises et administrations luxembourgeoises. E-learning, cours en distanciel, blended learning, toutes les formules cohabitent pour permettre au mieux le développement des salariés.
Il reste cependant des pistes d’amélioration pour un apprentissage efficace et pour faire en sorte que ce dernier reste une source de plaisir d’apprendre et non un stress du devoir. En effet, de nombreux apprenants vivent la formation à distance comme une contrainte.
Le constat est posé : les conditions de l’apprentissage en distanciel ne sont pas toujours optimales.
Sur le poste de travail, dans l’open-space, dans les transports en commun ou sur son téléphone, de nombreux apprenants doivent suivre des formations dans des lieux ou des environnements de travail inadaptés.
Une personne qui suit une formation à distance en étant sur son poste de travail sera régulièrement dérangée, d’autant plus si elle est en open-space : elle aura du mal à intervenir, participer, poser des questions et le formateur sentira qu’elle n’est pas impliquée réellement dans son parcours.
Il devient donc essentiel de réfléchir davantage aux conditions que l’on offre aux apprenants pour assimiler d’une manière aussi efficace qu’en présentiel.
Quel est le cadre et comment peut-on réellement évaluer les acquis de la formation ?
Ces éléments doivent être réfléchis dès la constitution du plan de formation et la définition des besoins en formation : tenir compte des objectifs, de la cible, des conditions d’apprentissage… est encore plus important si l’entreprise décide de choisir le distanciel, parfois pour des raisons de cout.
Karine MAURER